jeudi 31 mai 2007

Lundi 16 mai 2005

Etats-Unis nous voilà ! A nous les grands espaces de l’Ouest Américain, San Francisco, Las Vegas, la route 66, le Grand Canyon et les autres grands parcs nationaux, et tout ce qui fait rêver. Un programme chargé mais incroyablement alléchant.

Notre vol nous emmène directement de Paris à San Francisco, ville mythique sur la côte Pacifique considérée à juste titre comme l’une des plus belles des Etats-Unis. Nicolas, l’ami d’Arnaud chercheur dans la Silicon Valley nous attend à l’aéroport, c’est lui qui nous servira de guide les premiers jours, ce qui est bien pratique pour prendre au mieux ses marques avec le pays et ses mœurs. On est directement parti dans le centre ville, et l’entrée dans San Francisco fût vraiment très impressionnante, non pas par son coté grosse ville Américaine, mais pour ses rues ultra pentues à des pourcentages qui surclassent largement les pires routes des Alpes. En effet, la ville est construite sur plusieurs collines qui donnent sur une baie magnifique et du haut de certaines rues on aurait presque le vertige, alors en voiture on a intérêt à avoir de bons freins. Une des routes les plus incroyables reste Lombart Street, cette célèbre rue en lacets à 25% d’inclinaison. Bonjour les démarrages en côte ! C’est là qu’on apprécie leurs grosses voitures à boîte de vitesse automatique. Nos premières impressions sur la ville sont excellentes, la vie y est paisible et agréable, loin de l’animation constante qu’on avait pu rencontrer à New York. C’est d’ailleurs ici que sont venus s’installer les minorités et originaux, ville hypie par excellence et ça se sent. On a rapidement parqué la voiture pour s’imprégner de l’ambiance en se baladant à pieds, et pour cela rien de tel que le Pier 39, ponton hyper animé sur la baie totalement consacré au divertissement, c’est le Fisherman’s Wharf. Belle ambiance typiquement Américaine, avec en toile de fond Alcatraz et le Golden Gate, et aussi l’occasion de prendre notre premier hot dog devant les dizaines d’énormes lions de mer sauvages affalés sur des pontons venus se reposer et prendre le soleil entre deux séances de pêche dans la baie. On pourrait les observer des heures, c’est tellement curieux, mais on poursuit la visite en allant sur les hauteurs de la ville en grimpant sur la colline du Telegraph Hill où se trouve la Coït Tower. Arrive un moment attendu, la traversée de l’incroyable Golden Gate, peint tout en rouge à l’entrée de la baie de San Francisco, sans doute le plus impressionnant pont qu’il m’ait été donné d’emprunter, 250 mètres de haut, 2,7 kilomètres de long, et 887 000 tonnes peintes en rouge. Dans ce panorama là l’effet est encore accentué. La vue sur San Francisco des collines de l’autre rive est fabuleuse, d’autant qu’on est épargné car il n’y a pas la brume caractéristique. On reprend le pont en sens inverse, toujours avec le même plaisir, pour quitter la ville et aller chez Nicolas en banlieue à Menlopark, non sans passer par le quartier chinois de Chinatown (c’est ici que se trouve la plus grosse communauté chinoise des USA, la plus grosse ville chinoise en dehors de Chine…) et par le quartier des affaires du Financial District où l’on se sent écrasé dans une forêt de buildings plus modernes et plus grands les uns que les autres. Avant d’aller dîner, Nicolas nous fait visiter la prestigieuse université de Stanford et son campus ultra classe, les études sont à un prix exorbitant, mais étudier ici dans ces conditions ne doit pas être désagréable c’est le luxe. On prend un vrai premier repas américain dans un resto à Palo Alto, la ville étudiante d’à coté, avec méga burger et gâteau monstrueux dont une seule part nous a calés à 3. Petite surprise en fin de soirée, Nicolas nous emmène avec lui à son labo où il est chercheur sur l’accélération des particules. C’est curieux, la sécurité passée, il nous faut porter des badges qui calculent notre radioactivité avant et après notre passage dans le labo. On est en pleine Silicon Valley, les computers indiquent des courbes et des chiffres incompréhensibles, pas simple de créer de l’antimatière. Il est déjà l’heure d’aller dormir, d’autant qu’avec le décalage horaire il est déjà le petit matin pour nos organismes encore réglés à l’heure européenne. L’appartement de Nicolas confirme qu’aux Etats-Unis, tout est immense, de la taille des pièces aux lits king size, en passant par les voitures ou la nourriture.

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