jeudi 31 mai 2007

Mercredi 20 mai 2005

Au réveil, on s’enfonce vraiment dans les terres plein est direction Las Vegas. Sur la route, il nous faut traverser la vallée de la mort, bouh ça fait peur. La Death Valley National Parc est le plus grand parc national des USA, et aussi l’un des plus beaux. Il s’agit d’une énorme cuvette située à 86 mètres sous le niveau de la mer, et par conséquent c’est la zone la plus basse de tout le continent américain, mais aussi la plus chaude. Mieux vaut ne pas tomber en panne d’auto, et bienvenue à la Clim. Son climat est comparable à celui du Soudan, 40 degrés à l’ombre en moyenne, et ça tombe bien il n’y a pas d’ombre ! Un enfer alors ? Oui si on y vit, non si on ne fait que traverser, car ces conditions extrêmes ont permis de créer des paysages variés, fascinants et uniques au monde. Après s’être enregistrés aux Rangers, on fait une première halte sur des dunes de sable sahariennes qu’on ne s’attend vraiment pas à retrouver là et dont la formation est due à un phénomène géologique très local. C’est là qu’on se rend compte qu’il est très facile de se perdre dans ces étendus, notre sens de l’orientation nous a ramené à plus d’un kilomètre de la voiture et de la bouteille d’eau. On a pic-niqué dans une petite oasis à Furnace creek avant de repartir l’après-midi se balader dans des mines abandonnées (pas étonnant vu les conditions de vie…), dans le Golden Canyon (faille dans la montagne), à Bad Water nommée ainsi car l’eau du lac est ultra salée et imbuvable, ou encore Devil’s Course et l’Ecological Trail pour voir le peu de faune locale capable de supporter ces conditions. Les immenses étendues salées sur lesquelles on peut s’aventurer sont exceptionnelles, on y crame, on y a soif, mais c’est tellement beau qu’on oublie que le soleil est réfléchi au maximum, mais le soir il nous rappelle à son bon souvenir. On quitte la vallée de la mort vivants, et on poursuit notre route vers la capitale mondiale des jeux et de la démesure. Mythique LAS VEGAS ! Cette ville d’1,6 million d’habitants est sortie de nulle part, en plein désert du Nevada, et sa croissance est énorme, les bordures de la ville sont en construction et une nouvelle école s’ouvre par semaine. On arrive rapidement sur le Strip, ou Las Vegas Boulevard, où sont construits les énormes casinos mondialement connus. On fait le tour du monde en quelques kilomètres, de New York à Paris, en passant par l’Egypte, Bagdad ou Venise. On est arrivé en pleine journée, sans doute moins impressionnant que la nuit où les néons se mettent à scintiller , mais c’est déjà incroyable, ça promet pour quand il fera noir. On va déposer la voiture à notre premier hôtel, le Luxor, véritable reconstitution à l’échelle de la pyramide de Gizeh, avec le sphinx (sans le nez cassé) qui sert d’entrée où l’on dépose les voitures au vallet qui va la garer pour nous. Passer la nuit ici est un choix judicieux, non seulement parce que c’est un palace de grand luxe, mais surtout parce que c’est une merveille architecturale renversante, je ne pouvais pas imaginer qu’un tel bâtiment pouvait exister avant de l’avoir vu de mes propres yeux. Le cœur de la pyramide est un temple du jeu, casino immense construit dans une ville égyptienne avec statues géantes, obélisques, palmiers, plans d’eau,… mais ce qui impressionne vraiment c’est l’atrium, tout le centre de l’hôtel est creux, c’est à dire que du bas du casino on voit la pointe de la pyramide à une hauteur démentielle, et sur les arêtes on aperçoit les quelques 4000 portes de chambres auxquelles on accède par l’inclinator, ascenseurs qui suivent les pentes obliques à 39° du bâtiment. De notre porte de chambre, on avait une vue imprenable sur le casino et la ville reconstituée à plus de 100 mètres en contre bas, très impressionnant… mieux vaut ne pas avoir le vertige. Et la chambre ? c’est du cinq étoiles, deux lits King size, un décor Egyptien, une salle de bain extra, et la fenêtre oblique donnait sur la pente de la pyramide, au dessus du sphinx et devant l’obélisque. Avant de profiter de ce confort, on remet les bonnes chaussures et c’est parti pour marcher vers les autres casinos, où la vision de nuit est à la hauteur de sa réputation, ça brille de partout, de toutes les couleurs, et chaque bâtiment s’apprécie à sa juste valeur. Et en plus il fait une température plus supportable, c’est un climat désertique ici la journée. Comment visiter puis décrire Las Vegas ? Pour visiter, on a fait ça principalement à pied, ça fait de très grosses journées avec beaucoup, beaucoup de marche. Parfois on prend la voiture, tous les parkings sont gratuits. Les distances sont énormes et on veut passer partout. Chaque casino, hôtel, galerie fait plusieurs kilomètres et on veut tout voir ! Pour décrire c’est encore plus difficile car tout mérite quelques mots, tout est incroyable, tout est démesuré, tout est à raconter malgré que ce soit souvent indescriptible ! En gros on a passé deux nuits dans la ville, et deux journées pleines à visiter, c’est tout juste suffisant malgré un rythme soutenu. Je vais tenter de décrire tout ce que l’on a pu voir ou faire, pas forcément dans l’ordre …

Aucun commentaire: